l'oeuvre du soldat
Dans un élan de solidarité, les hommes trop âgés pour la guerre et les plus jeunes, qui ne sont pas encore mobilisables, s’efforceront
à la besogne. Elles ont toujours la certitude « qu’ils vont revenir pour les vendanges, que cette guerre ne peut durer, que c’est une question
de jours… » Les femmes suivront l’appel de VIVIANI. D’ailleurs, il n’y avait pas d’autres ressources. Elles sont fatiguées, éreintées mais elles doivent tenir
Madame veuve F. de Bergerac, a fait preuve de dévouement pendant la guerre pour « L’oeuvre du tricot du soldat, ainsi que pour les quêtes organisées à Bergerac au profit des soldats… En janvier 1915, plusieurs communes réclament de la laine car les bénévoles sont de plus en plus nombreuses et motivées. Le 3 avril,
la Dordogne est capable de fournir 1 236 paires de chaussettes aux dépôts de l’artillerie et de l’infanterie.Madame C. l'épouse du prefet centralisa, pour le département, les réalisations de L’oeuvre du Tricot du soldat. Au 3 décembre 1915, il sera envoyé sur le front et dans les hôpitaux : 24 couvertures, 1 066 tricots, 69 gilets de santé, 5 205 paires de chaussettes, 243 caleçons, 270 ceintures de flanelle, 174 chemises, 1 426 cache-nez, 380 passe-montagnes, 433 paires de gants et de moufles, 131 paires de genouillères, 467 paires de mitaines et manchettes, 187 mou-choirs, 31 plastrons, 2 paires de bandes molletières et 16 serviettes. Ces réalisations représentent un travail considérable et sont le fruit d’un dévouement sans borne : il est impossible d’évaluer, aujourd’hui, le
nombre d’heures que les femmes périgourdines ont consacrées à ces travaux. Nous retrouverons, ultérieurement, Madame C.,à la tête du Comité de Secours aux prisonniers de guerre.
page 93 du livre "14-18 Croix de Bois, Croix de Guerre, Périgourdins en Enfer"
21, 00 € en vente à cette adresse : michel.bernard@nordnet.fr