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14-18 Croix de Bois ,Croix de Guerre, Périgourdins en Enfer

21 avril 2016

Ils ont déjà publié

Obroutcheff

 

 

Michel BERNARD et Joelle Le Pontois-Bernard ont déjà écrit

Nikolaï Nikolaevitch OBROUTCHEFF, l'Homme de la

Convention Franco-russe de 1892-1893

aux Editions Décalages-Production à Périgueux

année 2011

prix: 28,00 €

pour commander : michel.bernard@nordnet.fr ou   http://www.chire.fr/A-183273-nikolai-nikolaevitch-obroutcheff-l-homme-de-la-convention-militaire-franco-russe-de-1892-1893.aspx 

ou http://www.aaomir-cmir.net/spip.php?article204&lang=fr

 

 

 

 

Le Périgord d'une guerre mondiale à l'autre

 

Collectif

 

 

 

22 auteurs : Gilbert Beaubatie, Michel Bernard, Francis Boddart, Charles Bohnert, Stéphane Courtois, Francine David-Paponnaud, Brigitte et Gilles Delluc, Jacqueline Desthomas-Denivelle, Frédéric Duhard, Michel Dupuy, Jean-Jacques Gillot, Frédéric Gontier, Georges Labrousse, Jacques Lagrange, Hervé Lapouge, Jean-Pierre Laroche, Joëlle Le Pontois-Bernard, Jean-Michel Linfort André Mazin, Patrick Monfefoul, Michel Souloumiac, Alain Vaugrenard, Limore Yagil

 

En son temps, tel Georges Julien, dit Rocal, et son fameux Périgord de Brumaire à Waterloo, l'émérite historien et éditeur Jacques Lagrange avait envisagé de commettre, avec Jean-Jacques Gillot, une histoire du Périgord sous la II1° République. Son décès, trop tôt survenu, n'a pas permis de réaliser cet ambitieux projet. Le centième anniversaire de la Première Guerre mondiale et le soixante-quinzième de la Seconde ont fait naître l'idée de réorienter le thème initial en faisant participer un ensemble élargi et diversifié d'historiens avisés. Sous la bienveillante férule de Stéphane Courtois, directeur de recherches honoraire au CNRS, Gilbert Beaubatie et Jean-Jacques Gillot, eux-mêmes auteurs d'expérience et contributeurs directs, ont veillé à organiser vingt autres recherches. Les lecteurs trouveront dans ces pages des personnages et des événements souvent ignorés. Ainsi, sortant des reprises de faits éculés, honorant la fonction de l'historien qui est de faire véritablement avancer la connaissance et de mener à la réflexion critique, doté des illustrations de Jean-Michel Linfort, Le Périgord d'une guerre mondiale à l'autre apporte originalité et innovation pour mieux entrer dans les réalités de plusieurs décennies.

  • Réf. : LUP1771
  • Année d'édition : 2015
  • Edition : Brochée
  • Format : 15,8 x 24 cm
  • Isbn : 978-2-36746-395-7
  • Nombre de pages : 432

Prix : € 25,00

 

 

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20 avril 2016

1916 -2016

 

1916-2016 : il y a un siècle !

 

Des hommes, français, allemands, russes, soldats alliés des uns ou des autres, mouraient, chaque jour, par milliers, lors d’une guerre cruelle que les démiurges étatiques n’avaient pas su éviter.

Les Périgourdins, comme tous les soldats de France, étaient entrés dans une danse macabre qu’ils croyaient brève. « Veyra, moun paoüré, qué quand arribaren, tout sera acaba ! » (Tu verras, mon pauvre, que quand on arrivera, tout sera fini !)

En 1916, ils avaient compris que la guerre serait longue mais le moral était encore à l’optimisme. Et puis l’arrière tenait et soutenait ses soldats. C’était un second front, celui des femmes qui devaient tout faire, seules ou presque seules, aidées des hommes trop âgés ou trop jeunes pour être mobilisables.

1916 : une année charnière . L’élan stratégique de l’Armée allemande s’était brisé en Meuse. Sous le commandement du général Pétain, toutes les divisions de l’Armée française avaient combattu à Verdun : les deux régiments d’infanterie du Périgord (50ème et 108ème RI) sont inscrits au Mémorial de la ville.

Les Périgourdins ont payé un lourd tribu : 1 soldat sur 6 y a perdu la vie, 3 mille de ses poilus sont revenus diminués, voire gazés, 539 d’entre eux profondément mutilés.

L’armistice, signé dans le wagon du Général Foch, à Rethondes, le 11 novembre 1918, à 5h10, entrait en vigueur à 11h sur toute la ligne de front. La guerre était finie, la paix installée pour moins de 20 ans… car ce nouvel état de paix était plus désavantageux, pour tous les Européens, que celui qui prédominait avant la Grande Guerre.

 

 

20 avril 2016

l'oeuvre du soldat

 

Dans un élan de solidarité, les hommes trop âgés pour la guerre et les plus jeunes, qui ne sont pas encore mobilisables, s’efforceront

à la besogne. Elles ont toujours la certitude « qu’ils vont revenir pour les vendanges, que cette guerre ne peut durer, que c’est une question

de jours… » Les femmes suivront l’appel de VIVIANI. D’ailleurs, il n’y avait pas d’autres ressources. Elles sont fatiguées, éreintées mais elles doivent tenir

Madame veuve F. de Bergerac, a fait preuve de dévouement pendant la guerre pour « L’oeuvre du tricot du soldat, ainsi que pour les quêtes organisées à Bergerac au profit des soldats… En janvier 1915, plusieurs communes réclament de la laine car les bénévoles sont de plus en plus nombreuses et motivées. Le 3 avril,

la Dordogne est capable de fournir 1 236 paires de chaussettes aux dépôts de l’artillerie et de l’infanterie.Madame C.  l'épouse du prefet centralisa, pour le département, les réalisations de L’oeuvre du Tricot du soldat. Au 3 décembre 1915, il sera envoyé sur le front et dans les hôpitaux : 24 couvertures, 1 066 tricots, 69 gilets de santé, 5 205 paires de chaussettes, 243 caleçons, 270 ceintures de flanelle, 174 chemises, 1 426 cache-nez, 380 passe-montagnes, 433 paires de gants et de moufles, 131 paires de genouillères, 467 paires de mitaines et manchettes, 187 mou-choirs, 31 plastrons, 2 paires de bandes molletières et 16 serviettes. Ces réalisations représentent un travail considérable et sont le fruit d’un dévouement sans borne : il est impossible d’évaluer, aujourd’hui, le

nombre d’heures que les femmes périgourdines ont consacrées à ces travaux. Nous retrouverons, ultérieurement, Madame C.,à la tête du Comité de Secours aux prisonniers de guerre.

page 93 du livre "14-18 Croix de Bois, Croix de Guerre, Périgourdins en Enfer" 

21, 00 € en vente à cette adresse : michel.bernard@nordnet.fr 

20 avril 2016

pour commander le livre 14-18 Croix de Bois Croix de Guerre Périgourdins en Enfer

 

 

En hommage à tous ces jeunes gens qu’une mort précoce et violente 

aura arraché à  leurs familles restées dans notre doux Périgord.

 

                                    1914- 1918

                       Croix de bois,

                        Croix de Guerre

                        Périgourdins en Enfer

prix de l'ouvrage sans les frais de port = 21,00 €

 

                                   Pour commander le livre cliquer ici a michel.bernard@nordnet.fr

( vous pourez y laisser vos coordonnées pour corespondre avec nous )

 

 

 

18 avril 2016

La guerre et les conséquence pour la société civile

61 - Publicité d'un appareil TSF année 1914

la déclaration de guerre, le ministre enjoignait aux préfets des départements ainsi qu’au Gouverneur général de l’Algérie, de recenser tous les postes en possession de particuliers qui n’ont pas demandé l’autorisation à l’administration des Postes et Téléphones. Il précise que « l’existence de ces postes clandestins peut présenter des inconvénients très sérieux au moment d’une mobilisation.» Cette liste, tenue constamment à jour sera remise à l’autorité

militaire. La lettre précise :« Il importe de prendre les mesures nécessaires pour mettre, dès la mobilisation, hors d’état de fonctionner tous ceux de ces postes dont il conviendrait d’empêcher l’utilisation. »Le 7 août, par télégramme circulaire du ministre des Postes et Télégraphes

aux autorités : « …invitez les possesseurs de ces postes à faire disparaître les antennes et à supprimer leurs postes d’émission ou de réception et faire déposer appareils d’émission essentiels  (?) dans un local que vous désignerez. » L’État français se protège de son propre peuple ! À la fin du mois

de juillet, le ministre de l’Intérieur demande la liste de tous les détenteurs d’appareils de télégraphie sans fils. La préfecture de Périgueux nous apprend, le 29 juillet 1914, que cinq postes existent sur la ville : chez Mr. M, horloger, domicilié au Cours Montaigne,« ce monsieur possède un poste complet (émetteur-

récepteur) », les autres postes sont des récepteurs, respectivement, chez Monsieur L., électricien, rue de Chaînes ; M.D, quincaillier, rue Puymazeau ; M. L. Fils, négociant, rue Bodin et le dernier au Collège Saint-Joseph, avenue de Paris.Le commissaire de police renseigne aussi le préfet sur la présence

d’autres appareils :« Il paraît, en outre, qu’à la campagne, il y aurait des postes récepteurs chez un assez grand nombre de curés. » Les autres

réponses arrivent à la préfecture le 1 août 1914. À Bergerac, la sous-préfecture est avertie de la présence de trois appareils récepteurs chez : M. , directeur de l’usine à gaz de Bergerac, domicilié route de Clairat ; M.B., ingénieur électricien, Boulevard Victor Hugo et le dernier chez l’abbé  B. vicaire à Notre-Dame, rue Saint-Esprit.Un seul appareil sur Saint-Pierre-de-Chignac, chez M....Page 67

 

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18 avril 2016

Couverture du livre

18 avril 2016

Table des matières Prolégomènes . . . . . . . . .


 
   
  
  
 
Table des matières

Prolégomènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11

1913 :mesures bellicistes de part et d’autre du Rhin . . . . . . . p. 13

Août 1914 :coups de tonnerre dans le ciel d’Europe . . . . . . . p. 25

L’opinion publique périgourdine

lors de l’entrée en guerre, en août 1914 . . . . . . . . . . . . ; .  p. 43

La guerre et ses conséquences pour la société civile. . . . p. 55

Les Périgourdines entrent en guerre . . . . . . . . . . . . . . . . .. p. 91

La guerre : les imprévus et les illusions ! . . . . . . . . .  . . . . .p. 119

La geste héroïque du sous-lieutenant Alain de Fayolle. .  p. 207

Les prisonniers de guerre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 213

Une poudrerie nationale à Bergerac. . . . . . . . . . . . . . . . . . p.  229

Les armes nouvelles : le basculement

vers une guerre des matériels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 243

Un dénouement paradoxal :

gagner la guerre pour perdre la paix ! . . . . . . . . . . . . . . . . p. 267

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . p. 274

 

 

 

 

 

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                              

 

 

 

 

 

           

 

 

 

 

 


  
  
  
  
  
  
  
 
 
 


18 avril 2016

" Non, Jamais de beurre ne m'a paru si bon que cette année "

 

 

Caricature de A. Guillaume

 Le Pays de France n°83 du 18 mai 1916.« Schadenfreude »

 

« – Non, jamais de beurre ne m’a paru si bon que cette année… »

« – ??? »

« – Oui,… en beurrant mes tartine, je pense tout le temps :

“Ils n’en ont pas en Allemagne ! Ils n’en ont pas en Allemagne !” »

 

18 avril 2016

Cheval de réquisition


  
  

Les Nouvelles officielles (Bulletin des Communes n°1) font état de l’allié russe avec, sans aucun doute, l’intention de rappeler que nous ne sommes pas seuls dans cette guerre. « Le Tsar a reçu, hier ( 5 août), en audience à Peterhoff, notre ambassadeur Monsieur PALÉOLOGUE.

 

Le Tsar a tenu à exprimer dans les termes les plus émus, sa gratitude et son admiration envers la France pour sa fidélité à l’égard de son alliée. A l’issue de cette entrevue, le Tsar a serré M. PALÉOLOGUE dans ses bras disant qu’il embrassait toute la France. »

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Caricature de Ray Ordner,Le Pays de France n°77 du 16 avril 1916.

Cheval de réquisition

« – Et moi qui me plaignais quand il fallait grimper la rue des Martyrs ! »


 

 

  
  
  
  
  
  
  
 
 
 


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