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14-18 Croix de Bois ,Croix de Guerre, Périgourdins en Enfer
18 avril 2016

La guerre et les conséquence pour la société civile

61 - Publicité d'un appareil TSF année 1914

la déclaration de guerre, le ministre enjoignait aux préfets des départements ainsi qu’au Gouverneur général de l’Algérie, de recenser tous les postes en possession de particuliers qui n’ont pas demandé l’autorisation à l’administration des Postes et Téléphones. Il précise que « l’existence de ces postes clandestins peut présenter des inconvénients très sérieux au moment d’une mobilisation.» Cette liste, tenue constamment à jour sera remise à l’autorité

militaire. La lettre précise :« Il importe de prendre les mesures nécessaires pour mettre, dès la mobilisation, hors d’état de fonctionner tous ceux de ces postes dont il conviendrait d’empêcher l’utilisation. »Le 7 août, par télégramme circulaire du ministre des Postes et Télégraphes

aux autorités : « …invitez les possesseurs de ces postes à faire disparaître les antennes et à supprimer leurs postes d’émission ou de réception et faire déposer appareils d’émission essentiels  (?) dans un local que vous désignerez. » L’État français se protège de son propre peuple ! À la fin du mois

de juillet, le ministre de l’Intérieur demande la liste de tous les détenteurs d’appareils de télégraphie sans fils. La préfecture de Périgueux nous apprend, le 29 juillet 1914, que cinq postes existent sur la ville : chez Mr. M, horloger, domicilié au Cours Montaigne,« ce monsieur possède un poste complet (émetteur-

récepteur) », les autres postes sont des récepteurs, respectivement, chez Monsieur L., électricien, rue de Chaînes ; M.D, quincaillier, rue Puymazeau ; M. L. Fils, négociant, rue Bodin et le dernier au Collège Saint-Joseph, avenue de Paris.Le commissaire de police renseigne aussi le préfet sur la présence

d’autres appareils :« Il paraît, en outre, qu’à la campagne, il y aurait des postes récepteurs chez un assez grand nombre de curés. » Les autres

réponses arrivent à la préfecture le 1 août 1914. À Bergerac, la sous-préfecture est avertie de la présence de trois appareils récepteurs chez : M. , directeur de l’usine à gaz de Bergerac, domicilié route de Clairat ; M.B., ingénieur électricien, Boulevard Victor Hugo et le dernier chez l’abbé  B. vicaire à Notre-Dame, rue Saint-Esprit.Un seul appareil sur Saint-Pierre-de-Chignac, chez M....Page 67

 

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